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Les actualités de la Fondation

28 Oct 2020

RENCONTRE POÉTIQUE À LA MAISON ANDRÉE CHEDID

De la #poésie en 2018 !   L'Espace Andrée Chedid, à Issy-les-Moulineaux, accueillera qu...

28 Oct 2020

RENCONTRE POÉTIQUE À LA MAISON ANDRÉE CHEDID

De la #poésie en 2018 !  

L'Espace Andrée Chedid, à Issy-les-Moulineaux, accueillera quatre poètes du Prix de Poésie de la Vocation : Linda Maria Baros, Emmanuel Moses, Martin Wable et Laurence Werner-David, vendredi 26 janvier à 19h30. Venez nombreux les écouter ! 

28 Oct 2020

TROIS LAURÉATS ANNONCÉS AUX PRIX LITTÉRAIRE ET PRIX DE POÉSIE DE LA VOCATION 2017

Le jury du « Prix littéraire de la Vocation » de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet,  Pi...

28 Oct 2020

TROIS LAURÉATS ANNONCÉS AUX PRIX LITTÉRAIRE ET PRIX DE POÉSIE DE LA VOCATION 2017

Le jury du « Prix littéraire de la Vocation » de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet, 

Pierre Barillet, Jean-Luc Barré, Alain Germain, Anne de La Baume, Marie-Françoise Leclère, Florence Malraux, Christophe Ono-dit-Biot, Erik Orsenna, Jean-Christophe Rufin, Philippe Taquet, 

 a le plaisir de vous annoncer les lauréats  du  Prix littéraire de la Vocation2017

  

Nina Léger, 29 ans, Mise en pièces, Gallimard 

Simon Johannin, 24 ans, L’été des charognes,Éditions Allia 

  

Le jury du « Prix de Poésie de la Vocation » de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet, 

Fabienne Courtade, Nathalène Goossens, Benjamin Le Bras, Jean-Pierre Lemaire, Jean-François Manier, Emmanuel Mosès, Sophie Nauleau, Elsa Pallot, Lysiane Rakotoson, Bernard Thomasson. 
 
a le plaisir de vous annoncer le lauréat duPrix de Poésie de la Vocation 2017 : 
 
Jean d’Amérique, 23 ans, pour son recueil  Nul chemin dans la peau que saignante étreinte, qui sera publié en décembre chez Cheyne Éditeur. 

28 Oct 2020

{QUE SONT-ILS DEVENUS ?} JEAN-LOUIS REVARDEL, BIOLOGISTE, PROMOTION 1970

Récompensé en 1970 par Madame Louise de Vilmorin, marraine de la promotion, Jean-Louis Revardel entr...

28 Oct 2020

{QUE SONT-ILS DEVENUS ?} JEAN-LOUIS REVARDEL, BIOLOGISTE, PROMOTION 1970

Récompensé en 1970 par Madame Louise de Vilmorin, marraine de la promotion, Jean-Louis Revardel entre dans la grande famille des Lauréats de la Fondation pour la Vocation. Dès lors, celui qui fut ajusteur-électricien à la SNCF de 15 à 24 ans, obtient la reconnaissance de ses pairs dans le domaine qu’il intègre trois ans avant son Prix : la biologie. Le Prix de la Vocation lui permet de quitter son emploi à la SNCF pour se consacrer pleinement à sa maîtrise de biologie. Le grand saut effectué, il suit un cursus exemplaire et réalise sa vocation première : agrégé de biologie en 1972, il poursuit par un Doctorat d’Etat ès Sciences (Biologie du Développement) qu’il obtient en 1985. 

Jean-Louis Revardel s’est aujourd’hui dirigé vers une science méconnue, l’haptonomie, science de l’affectivité, une biologie émotionnelle et humaniste qui rappelle ses aspirations sociales en 1970. 

«Après de longues années consacrées à la biologie – enseignement et recherche –, j'ai développé un intérêt pour la vie psychoaffective des humains.J'exerce toujours une activité de psychothérapeute formé en haptonomie (science de l'affectivité). Je m'intéresse plus particulièrement aux phénomènes synesthésiques, vécus singuliers qui peuvent survenir lors d'émotions intenses.» 

Au fil de sa carrière d’enseignant-chercheur en biologie fondamentale, il a publié les ouvrages suivants : 

Psychothérapie et haptonomie, PUF, 2014. 

Comprendre l'haptonomie, PUF, 2007. 

L'univers affectif, haptonomie et pensée moderne, PUF, 2003. 

Constance et fantaisie du vivant, biologie et évolution, Albin-Michel, 1993. 

28 Oct 2020

ZOOM SUR UNE VOCATION : AUTEUR DRAMATIQUE

En 1981, c’est pour sa pièce de théâtre La nuit de Cristal que Denise Chalem est récompensée par le ...

28 Oct 2020

ZOOM SUR UNE VOCATION : AUTEUR DRAMATIQUE

En 1981, c’est pour sa pièce de théâtre La nuit de Cristal que Denise Chalem est récompensée par le Prix de la Vocation. Cette pièce dramatique, aux thèmes aussi sensibles que le totalitarisme et la religion, sera jouée en Allemagne et à New-York peu après sa création. Comédienne, Denise Chalem a foulé les planches des plus grands théâtres, aux côtés de Jean-Pierre Vincent au Théâtre National de Chaillot ou Jacques Rosner au Théâtre National de l’Odéon. Egalement auteur et metteur en scène, notre Lauréate a reçu le « Grand Prix du théâtre de l’Académie Française pour l’ensemble de son œuvre » en 2012.  

Denise Chalem, votre parcours éclectique à la fois au théâtre, au cinéma et à la télévision dénote un besoin de dépassement. D’où tirez-vous cette énergie? Est-ce la force de votre vocation? 

Dans vocation il y a une notion mystique de prédestination. Une sorte d’appel auquel il serait difficile de résister. Etais-je prédestinée à jouer ou  à écrire ? Impossible de répondre à ces questions. Si je me tourne vers l’enfance, les six premières années, « la bande sonore » est omniprésente : les exclamations d’une fenêtre à l’autre de l’immeuble où nous vivions, les lamentations perpétuelles de mes tantes ou de ma mère, les cris des marchands ambulant du Caire : « tes noyaux sont des amandes, ô dattes, plus douces que le miel, ô pastèques… ».  Il m’en est resté un goût indéfectible pour la parole, chantée, proférée, murmurée qui m’a conduite des années plus tard au Conservatoire National d’Art Dramatique de Paris. Là, la langue écrite a pris tout son sens. Et, j’en ai gardé l’habitude obstinée d’aimer lire mes textes à voix haute afin de vérifier qu’ils résistent bien à l’oreille. Je vis l’impérieuse nécessité de vouloir parler du monde à travers l’infernale difficulté que représente le dialogue théâtral. Genre littéraire mineur, paraît-il… Mon écriture a décidément quelque chose à voir avec les graves, les aigus. Avec l’organe. 

Je le confesse j’ai gardé intacte  cette émotion, cette excitation, cette vocation modeste et mille fois répétée de creuser encore aujourd’hui, ce sillon. 

  

Que représente le Prix de la Vocation à vos yeux? 

J’ai été émue et très honorée lorsque j’ai reçu mon prix de la Vocation. D’autant qu’il m’a été remis par un homme de culture et d’art pour qui j’ai la plus vive admiration : Pierre Bergé.  Je voudrais témoigner du retentissement de ce prix, puisque la pièce de théâtre pour laquelle je l’ai obtenu a été très rapidement traduite et jouée à l’étranger. Nous formons chaque année une vaste famille, tant la diversité de vocations représentées est grande. Enfin, je voudrais remercier Anne De La Baume , attentive, chaleureuse et qui au fil des années reste proche de nous. 

  

Pouvez-vous nous dire deux mots de vos projets à venir? 

  

Il est très difficile dans mon métier de déflorer des projets qui ne sont pas encore signés. Je viens de terminer une adaptation littéraire pour le théâtre. Il s’agit d’un auteur prestigieux qui s’est tourné vers moi et j’espère que notre projet verra bientôt le jour. La fondation m’a donné le goût de me tourner vers les autres, elle n’est pas étrangère à mon engagement auprès des auteurs et des fonctions importantes que j’ai assumées à la SACD, où je m’occupe de l’action culturelle, afin d’aider l’écriture contemporaine.   

28 Oct 2020

L'ÉDITORIAL DE MARINA SKALOVA, PRIX DE POÉSIE 2016

Je suis née à Moscou, j’ai grandi en France et en Allemagne. Petite, ma mère me lisait des poèmes de...

28 Oct 2020

L'ÉDITORIAL DE MARINA SKALOVA, PRIX DE POÉSIE 2016

Je suis née à Moscou, j’ai grandi en France et en Allemagne. Petite, ma mère me lisait des poèmes de Tsvetaieva, de Pouchkine. Dans la voiture de mon père, j’ai beaucoup écouté les chansonniers russes, Vissotsky surtout. Ainsi, je crois que les mots ont d’abord été de la musique, du son, avant de se charger de sens. 

Tout au cours de mon enfance, d’un pays à l’autre, j’ai beaucoup déménagé. On m’a souvent changé de langue. Je n’ai parfois plus été capable de parler : la langue n’était pas la bonne, ou alors, c’est la parole qui n’était pas possible. Ecrire est venu de tout cela : d’un rapport au mutisme, au silence, à partir duquel émergent les mots, souvent avec difficulté. 

Les poèmes d’Atemnot, le recueil bilingue primé aujourd’hui, sont marqués par cette difficulté, d’écrire, de respirer. Ils témoignent d´un souffle qui balbutie, dit quelques mots, et puis s’épuise, s´arrête. C´est une recherche, un tâtonnement. Un tâtonnement à travers les langues, les corps, les territoires. 

Il y a la question de la langue étrangère et la question d´être étranger à sa langue. Il y a la question du corps, toujours un peu étranger aussi, dans lequel on se sent aussi étranger que dans la langue. C´est peut-être lié. La voix tente de lier. 

Des premiers textes de poésie que j’ai aimés, ceux de Jean Genet, Jacques Dupin ou Bernard Noël, à l’aboutissement de mes propres textes, le cheminement a été long, et fragile. Mes textes ont été publiés dans des revues en France et en Allemagne, ont fait l’objet de lectures, de créations sonores et d’une pièce radiophonique. 

  

Pourtant, je reste démunie lorsque j’écris. C’est pourquoi je suis infiniment reconnaissante au jury du Prix de la Vocation, à la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet et à Cheyne d’avoir accordé cette attention à mon travail. Je suis heureuse que ce texte puisse aujourd’hui exister grâce à ce soutien, d’une valeur inestimable pour une première publication.

28 Oct 2020

ALAIN SABATIER, PHOTOGRAPHE ET LAURÉAT DE LA FONDATION POUR LA VOCATION EN 1968

Dans son site internet « 50 ans de recherche en photographie », le photographe Alain SABATIER propos...

28 Oct 2020

ALAIN SABATIER, PHOTOGRAPHE ET LAURÉAT DE LA FONDATION POUR LA VOCATION EN 1968

Dans son site internet « 50 ans de recherche en photographie », le photographe Alain SABATIER propose de suivre l’évolution de son travail sur la matière photographique. Depuis le début il y a plus de 50 ans, c’est le regard ethnologique d’un photographe audacieux qui modèle formes, matières, lumières et surtout couleurs, à une époque où nombre de ses confrères débutaient en noir et blanc. 

Dès 1966, Alain Sabatier se fait connaître aux Etats-Unis où la photographie en couleur bénéficie d’un accueil plus fervent qu’en Europe. Il reviendra cependant sur sa terre d’origine grâce au soutien de la fondation dont l’artiste n’oublie pas l’importance dans sa carrière. Dans un message il exprime sa reconnaissance : 

 « Je suis un ancien lauréat qui n’a pas oublié l’élément déterminant qu’à représenté l’obtention de la bourse de la Fondation de la Vocation ! Je viens de réaliser un site web qui retrace mes "50 ans de recherche photographique" dans lequel, bien sûr, non seulement la fondation est mentionnée, mais surtout en quoi elle a eu une incidence sur mon parcours. » 

En effet, la bourse lui permet de réaliser la série « Visa pour Cythère » entre 1968 et 1969, dont un des clichés illustre notre article, et d’acquérir un équipement photographique de qualité (appareils reflex avec gamme d’objectifs et filtres, flash électronique, etc.) qui lui permet de pousser son expérimentation photographique dans une tonalité « mi-ironique et mi-amer ». Cette série, présentée sur le site internet du photographe, reprend ce qui peut s’apparenter à un processus artistique quasiment expérimental : 

« En particulier, Alain Sabatier a détourné l’Ektachrome infrarouge couleur de ses usages scientifiques en le combinant avec des filtres non prévus pour cette utilisation afin d’obtenir des effets photographiques inédits. Très éloigné d’un environnement idyllique, ce Visa pour Cythère embarque le spectateur dans un voyage où l’homme est coupé de la nature, se retrouvant à la fois dans une relation de séduction et de mise à distance. »  

Alain Sabatier délivrera « Claustration », une tout autre série photographique, au Musée de l’Elysée de Lausanne du 31 mai au 24 septembre 2017. Sous le titre DIAPOSITIVE, HISTOIRE DE LA PHOTOGRAPHIE PROJETÉE, le Musée de l’Elysée présente la première exposition consacrée à l’histoire de la diapositive depuis ses débuts dans la seconde moitié du 19e siècle jusqu’à aujourd’hui. Si l’histoire de la photographie s’est construite autour de la question du tirage, la projection photographique a connu un important développement dès le dernier tiers du 19e siècle en poursuivant la tradition des spectacles de lanterne magique.